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In En évidence

Une aide pour nos missions

L’histoire des missions camilliennes est une histoire séculaire. Les religieux de l’Ordre, dans son premier siècle de vie, le XVII siècle, étaient surtout engagés en Italie où ne manquaient pas des situations dramatiques avec les épidémies et les pestilences dans lesquelles les camilliens témoignaient souvent d’une charité héroïque. La plus célèbre est l’épidemie de peste à Milan en 1630, comme rappelle le Manzoni, où moururent « martyrs de la charité » plus de 25 religieux, mais aussi à l’étranger les camilliens étaient appelés à porter secours aux blessés dans les nombreuses et sanglantes guerres qui sévissaient dans toute l’Europe (Campagne de Hongrie en 1595, guerre de Trente Ans en 1627 en Espagne et Portugal). Les croisés camilliens ont été reconnus comme les précurseurs de la Croix-Rouge Internationale.

Des interventions dans les pays lointains sous une forme plus stable commencèrent à partir de 1710 avec les premières fondations de l’Amérique latine à Lima au Pérou, suivies par des centres en Bolivie, Équateur, Colombie, Chili, Mexique. À partir de la fin du XVIII siècle, en quelques décennies, d’abord pour les lois autonomistes de Joseph II, puis pour les suppressions napoléoniennes radicales, l’Ordre camillien parvint à l’extinction. Après l’ère napoléonienne, l’Ordre se rétablit lentement et les départs pour les nouvelles missions reprennent. En 1867, les premiers camilliens, dirigés par le père Stanislao Carcereri, partirent pour le Soudan aux côtés de leur père, aujourd’hui Saint, Daniele Comboni. Malheureusement, cette première expédition s’est terminée tôt et il faudra attendre près d’un siècle pour voir de nouvelles expéditions missionnaires en Afrique et sur les autres continents. Aujourd’hui, les missionnaires camilliens sont présents dans de nombreux pays des cinq continents (Italie, France, Espagne, Autriche, Allemagne, Irlande, Géorgie, Arménie, Brésil, Argentine, Chili, Pérou, Colombie, Équateur, Mexique, Amérique du Nord, Burkina Faso, Bénin, République centrafricaine, Côte d’Ivoire, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Haïti, Inde, Philippines, Taïwan, Viêt Nam, Thaïlande, Indonésie, Pakistan).

Dans cette histoire naît en 1996 Salute e Sviluppo (Ses) avec la présidence du père Efisio Locci. Née par la volonté du Supérieur Général Frank Monks et du Conseil de l’Ordre en application d’une décision du Chapitre Général se constitue comme une Organisation Non Gouvernementale pour soutenir les activités des religieux camilliens qui oeuvrent comme ses partenaires locaux dans les pays en voie de développement. L’objectif est d’améliorer les conditions sanitaires de ces populations et de contribuer à leur croissance et à leur autonomie. Depuis, Salute e Sviluppo est l’un des piliers des missions camilliennes.

Les projets de coopération de SeS interviennent principalement dans le domaine socio-sanitaire et du développement humain, en construisant des hôpitaux, des écoles et des aqueducs et en mettant en œuvre la production alimentaire et zootechnique. Toutes les interventions visent à atteindre leur propre durabilité et se caractérisent par une approche hautement formatrice de la population locale.

Les projets déjà réalisés et achevés avec la contribution de Salute e Sviluppo sont plus d’une centaine des plus petits, de la valeur de quelques milliers d’euro, aux plus grands qui dépassent le million d’euro. La Providence de Dieu, à travers les plus divers donateurs, publics et privés, a été vraiment grande et on ne finira jamais de remercier.

Nous rappelons quelques-uns des projets actuellement en cours de réalisation. Ils se concentrent sur les situations d’urgence en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et en Asie.

En République Centrafricaine, les initiatives ont pour objectif l’amélioration des conditions socio-sanitaires de la zone de Bossemptélé, diocèse de Bouar. Un exemple est le projet « Renforcement des services de santé de l’hôpital Jean-Paul II », géré par les religieux camilliens de Bossemptélé, qui vise à améliorer l’accès aux services de santé pour la population vulnérable et augmenter leur capacité à atteindre les villages voisins avec un service de clinique mobile et soins à domicile. L’hôpital a été amélioré avec la fourniture de médicaments, d’équipements médicaux, d’équipements biomédicaux et une plus grande offre de services. Le personnel de santé a été formé dans les domaines orthopédique, pédiatrique, pharmaceutique et des laboratoires d’analyses. Grâce à cette intervention, 4300 personnes, dont 1250 enfants, peuvent désormais bénéficier des services hospitaliers et des examens médicaux.

En Afrique de l’Ouest, au Burkina Faso, deux projets innovants ont été lancés pour améliorer le développement socio-économique de la zone de Tenkodogo. Le projet « L’oro di Bagrè » pour augmenter la culture, la production et la commercialisation du riz et le projet « Latte Sano » ​​pour Tenkodogò, dans la province du Boulgou, où le seuil de pauvreté enregistre un indice égal à 55,1% et a des limites sévères sur l’accès aux services de santé de base, à l’éducation, à l’eau potable, à la capacité de générer des revenus. Grâce à ces initiatives, les techniques de production et de productivité du riz ont été améliorées, facilitant l’accès à la population de la zone et répondant aux besoins alimentaires de la zone. L’agriculture traditionnelle s’est transformée en agriculture moderne, fournissant des outils agricoles innovants et une formation technique et professionnelle adéquate.

Après avoir construit de nombreuses structures de santé dans les pays en développement et avoir contribué de manière significative à leur croissance, aujourd’hui Salute e Sviluppo est désormais devenu un point de référence pour nos missionnaires pour aider les malades et les plus pauvres. Je pense notamment aux hôpitaux des pays les plus pauvres du monde, comme ceux de Centrafrique, du Burkina Faso, du Bénin, de Côte d’Ivoire sans oublier ceux du Kenya, d’Arménie, de Géorgie, etc…

A cet égard, Salute eSviluppo entend mettre en place le Fonds des Missions Camilliennes de l’AMOC dédié à cet effet. L’acronyme AMOCsignifie Assurance Maladie Oeuvres Camilliennes. Le fonds sera versé sous forme de remboursement des frais de santé pour les patients nécessiteux qui dépendent des soins dans les établissements de santé camilliens et s’inscrivent à l’AMOC. Nous demandons à tous nos lecteurs de contribuer à alimenter ce fonds dont l’utilisation sera rendue publique sur le site Salute e Sviluppo. Les offres reçues seront éligibles aux déductions fiscales prévues par la loi.

Nous espérons qu’à travers cette nouvelle initiative, la Providence de Dieu continuera à nous aider. (P. Felice de Miranda)

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